Gabriel Attal fustige l’accord « indigne » et « révoltant » de la gauche annoncé par Le Point – Politique le
Voici le plus mémorable d’un « papier journalistique » que je viens de remarquer sur le web. Le propos va bien vous séduire. Car le propos est « Actualité française ».
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Titre exacte donné par le journal était: Gabriel Attal fustige l’accord « indigne » et « révoltant » de la gauche
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Il pourrait être l’un des grands perdants de ce pari risqué d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal, qui a tenté de dissuader le président de dissoudre l’Assemblée nationale, en se proposant de faire office de « fusible », ne sera peut-être plus Premier ministre dans quelques semaines. En cas de défaite aux élections législatives, qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second, Gabriel Attal pourrait bien devenir le deuxième Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, juste derrière Bernard Cazeneuve.
Tandis que la campagne électorale commence sur les chapeaux de roues, selon son entourage, le locataire de Matignon sera candidat à sa réélection dans sa circonscription dans les Hauts-de-Seine. Or, selon des informations du Point, s’il ne s’est toujours pas publiquement exprimé, en coulisses, Gabriel Attal tente de motiver les députés Renaissance à rapidement « [repartir] au combat ».
Comme le raconte son entourage au Point, le Premier ministre s’est entretenu, ce mardi 11 juin au matin, avec les députés de la majorité présidentielle, leur promettant d’aller « de l’avant ». « La messe n’est pas dite car beaucoup de choses ont changé depuis 2022. Cette élection a un enjeu plus dramatique et historique que celle de 2022 : l’extrême droite est aux portes du pouvoir et la Nupes a montré un spectacle révoltant depuis deux ans », a ainsi déclaré le Premier ministre, selon des dires rapportés par son entourage.
« Ceux qui s’allient à LFI ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas »
Au cours de cette réunion, en réaction à l’annonce d’un accord de principe des forces de gauche pour constituer un « nouveau front populaire », le Premier ministre n’a pas manqué de tacler les cadres du Parti socialiste. « Les socialistes ont dit pendant toutes les européennes que l’après se ferait sans Mélenchon et ils n’ont pas attendu 24 heures pour construire un accord avec LFI, ce qui est révoltant. Désormais, ceux qui s’allient à LFI ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas. »
À LIRE AUSSI Législatives : à gauche, un espoir nommé Laurent BergerPour Gabriel Attal, « il faut y aller en expliquant aux Français que cette élection est un choix clair. D’un côté le rejet de l’autre et de l’autre le respect des personnes. D’un côté le choix du KO financier et social et en face le choix de la stabilité et de la construction ». Qualifiant la décision du président de « soudaine », Gabriel Attal a entre autres déclaré vouloir aller « au bout de [son] devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire » et « au bout de [son] devoir de Premier ministre pour agir aux services des Français jusqu’à la dernière minute ».
La dissolution « n’est pas une remise en cause » de son action
« Je crois qu’il faut être fier de ce qu’on a fait. La décision du président de la République n’est pas une remise en cause de ce qui a été fait et construit. On a beaucoup de choses à mettre à notre actif, des réformes courageuses et on veut continuer », a voulu rassurer Gabriel Attal. Rappelant que la stratégie électorale d’Emmanuel Macron sera précisée dans les prochaines heures, probablement à l’occasion d’une conférence de presse organisée mercredi à la mi-journée, le Premier ministre a laissé planer le suspense, indiquant simplement qu’« il [leur] faut une méthode différente aussi car il faut tenir compte de ce que nous disent les Français ».
À LIRE AUSSI Barrage républicain contre le RN : « Une stratégie vouée à l’échec », pour Jean-Yves CamusPour mobiliser ses troupes et convaincre les électeurs, le Premier ministre compte bien être « offensif », « dénoncer l’accord indigne » de la gauche et « porter une espérance et une construction ». « On doit vraiment “angler” la campagne comme ça : ne pas voter seulement contre les extrêmes mais pour un choix clair », a enfin déclaré le Premier ministre.
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