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Actus françaises: Comment les auteurs de « Becoming Led Zeppelin » ont convaincu Jimmy Page de participer à leur film événement #France

Comment les auteurs de « Becoming Led Zeppelin » ont convaincu Jimmy Page de participer à leur film événement diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le

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En janvier 1969, avec leur album de naissance enregistré en neuf jours quatre mois plus tôt, quatre garçons dans le vent venus de Londres réinventent à leur tour l’histoire du rock, dans la foulée des Beatles, des Rolling Stones et des Who. Sauf qu’avec Led Zeppelin, ce n’est plus la même chanson. Cette fois, les potards sont poussés jusqu’à un point de non-retour : celui de la création du hard rock. « Good Times, Bad Times », « Communication Breakdown, « Whole Lotta Love », « Heartbreaker », « Ramble On »… Avant même le mythique « Stairway to Heaven » dont ils accouchent en 1971, les virtuoses de Led Zep offrent au monde ces foudroyantes explosions de riffs électriques gorgés de blues, qui secouent leurs deux premiers disques sortis la même année.

Certes, les historiens objecteront (avec raison) que l’apparition du hard rock, en cette fin des sixties bouillantes de colère et d’expérimentations, doit tout autant aux décibels des Kinks, de Deep Purple, de Jeff Beck, de Jimi Hendrix et de quelques autres. Mais Led Zeppelin, collusion du guitariste leader Jimmy Page avec le chanteur Robert Plant, le bassiste John Paul Jones et le batteur John Bonham, va poser des bases déterminantes pour le genre, tandis qu’au même moment, toujours en terre d’Albion, Black Sabbath façonne son versant plus lourd, gothique et lugubre : le heavy metal.

Voyage dans le temps avec Led Zeppelin

Sorti en salle le 26 février, Becoming Led Zeppelin, réalisé par Bernard MacMahon, coécrit par ce dernier avec sa productrice Allison McGourty, est le premier documentaire sur le groupe auquel les membres légendaires survivants – Page (81 ans), Plant (76 ans) et Jones (79 ans) – acceptent de participer. « Jimmy Page, que nous avons contacté en premier [il était le leader et compositeur principal de la bande, NDLR], nous a dit qu’il avait décliné des centaines d’autres propositions, parce que toutes ne songeaient qu’à parler de l’aspect “sex, drugs & rock’n’roll”, ainsi que des conflits qui ont mené à la fin du groupe », confie au Point le tandem MacMahon-McGourty. Nous avons fait la différence en proposant à Page de nous concentrer sur les deux premiers albums de Led Zeppelin. Et de ne raconter que la musique, l’entêtement et l’audace qui ont mené à la création de Led Zep. »

À LIRE AUSSI On a réécouté et classé pour vous les 91 titres de Led ZeppelinEn deux heures, ce film, aux images d’archives aussi ahurissantes que le son du quatuor, plonge ainsi au cœur des balbutiements de la légende. Le récit débute dans l’Angleterre en ruine de l’après-guerre, où naîtront et grandiront les futurs héros du rock amplifié. C’est l’une des grandes forces de cette expérience, à voir en salle au plus vite : la rigueur de sa contextualisation.

Le parcours des fondateurs de Led Zep est aussi, en creux, une histoire de l’Occident des baby-boomers, depuis les décombres de la guerre jusqu’à l’émancipation des campus, le summer of love et les premiers pas de l’homme sur la Lune. Le montage souligne également la place centrale de Led Zeppelin dans l’évolution technologique du rock, avec une utilisation sans précédent des nouveaux amplificateurs de son et de l’enregistrement multipiste. Un vrai coup de tonnerre.

175 interviews en amont du tournage

Page, Plant, Jones et Bonham sont décrits comme des enfants des classes laborieuses qui, chacun dans leur coin (les West Midlands pour Plant et Bonham, la banlieue de Londres pour Jones et Page), découvriront à l’adolescence, éberlués, le son de bluesmen américains tels que Howlin’Wolf, Big Bill Broonzy ou B. B. King, sur des disques importés par bateau. Leur amour de la musique, travaillé sans relâche, se mue en obsession… Puis en épopée, envers et contre tout. « Nous avons traité leur parcours en nous inspirant autant du voyage d’Ulysse dans l’Odyssée que du Napoléon d’Abel Gance. L’arc de la vie de Led Zeppelin est similaire à celui de la vie de Napoléon Bonaparte ! C’est une leçon de vie et d’apprentissage. » Toutes proportions gardées, bien entendu…

Avant Becoming Led Zeppelin, Bernard MacMahon et Allison McGourty se sont fait remarquer en 2017 avec American Epic. Inédite en France, cette série de trois films diffusée sur la BBC en Grande-Bretagne (et sur le réseau public PBS aux États-Unis) remonte aux origines de la musique folk américaine et à ses premiers enregistrements à travers le pays au début du XXe siècle. Narrée par Robert Redford, multiprimée à l’étranger, cette production d’une rigueur exemplaire fut la meilleure carte de visite de Bernard et Allison aux yeux de Jimmy Page.

« Nous sommes devenus des excavateurs de l’histoire de la musique avec cette série », résume MacMahon. « Jimmy Page était fan d’American Epic et il a accepté de nous rencontrer un après-midi à Londres, dans un salon du Royal Garden Hotel [dans le quartier de Kensington, à dix minutes à pied de chez Page, NDLR]. Nous avions apporté un storyboard détaillé de Becoming Led Zeppelin. La discussion a duré… sept heures. On a passé tout le script en revue avec lui, scène par scène. À la fin, Jimmy nous a dit : “C’est OK pour moi, mais il faudra vous débrouiller sans moi pour convaincre les autres.” »

Robert Plant puis l’ultradiscret John Paul Jones (« le membre le plus secret, après John Bonham, d’un groupe lui-même très secret », commente MacMahon) finiront par dire oui aux auteurs. Et leur ouvriront en grand leur boîte à souvenirs. Tout comme leur carnet d’adresses : « Ils nous ont donné les numéros de tous leurs amis depuis l’école, tous leurs contacts professionnels. On a été autorisés à rencontrer tous ces gens en toute liberté. Nous avons réalisé 175 interviews comme base de recherche », précise MacMahon.

Led Zep, de « Goldfinger » au rêve américain

À l’écran, c’est un festival d’anecdotes jubilatoires et souvent inédites. Un John Paul Jones serein et souriant évoque ses gammes d’enfance sur les orgues de la paroisse dont il ambiançait les offices. Il détaille aussi les coulisses de sa participation, ainsi que celle de Jimmy Page jouant de la guitare accoustique, à l’enregistrement du tube de James Bond, « Goldfinger », avec la chanteuse Shirley Bassey aux studios Abbey Road de Londres, en août 1964, lors d’une session légendaire avec l’orchestre du compositeur John Barry.

Filmé à côté d’un guéridon où gisent les carnets sur lesquels il a passé sa vie à consigner son emploi du temps, Jimmy Page décrit de son côté la toute première réunion du quartet, qui ne s’appelait pas encore Led Zeppelin, en août 1968 à Londres, au sous-sol d’un magasin de disques, pour un enregistrement d’une reprise du standard « Train Kept a Rolling » de Tiny Bradshaw. Robert Plant, l’œil toujours gourmand et les boucles toujours blondes, se souvient des enjeux liés au tout premier concert américain de Led Zep (« Si on se plantait ce soir-là, c’en était fini pour nous »).

À LIRE AUSSI Quand Led Zeppelin et les Rolling Stones ressuscitent « Scarlet » Comme pour Tolkien et les Beatles, la Grande-Bretagne a, certes, vu naître Led Zeppelin, mais l’Amérique a fait d’eux des mythes. Le décollage outre Atlantique du Zeppelin doit aussi beaucoup à un homme : leur manager Peter Grant. Celui qui leur décrocha un contrat mirifique de cinq ans avec le label new-yorkais Atlantic Records est affectueusement croqué par les membres de la bande devant la caméra de Bernard MacMahon. Pour l’anecdote, le businessman, décédé en 1995 à l’âge de 60 ans, a fait jouer le réalisateur sur ses genoux quand ce dernier avait à peine 7 ans : « Ma mère tenait un magasin d’antiquités à Londres qu’il fréquentait chaque semaine, en garant sa Rolls Royce argentée à l’abri des regards. Ils ont fini par sympathiser avant même qu’elle sache qu’il était le manager de Led Zeppelin », confie MacMahon.

Interviewés séparément, mais visiblement toujours en bons termes, accompagnés par une archive sonore inédite de feu John Bonham (terrassé en 1980, à l’âge de 32 ans, par une overdose de vodka), les trois survivants nous donnent l’impression de se dévoiler pour la première fois depuis le crash de Led Zeppelin. Les complétistes pourront certes regretter que le film débranche tout juste après la sortie du second album du groupe. Pas de « Stairway to Heaven », ni de « Immigrant Song » ou de « Kashmir » donc (tubes composés après 1969), pas de descente aux enfers des rockeurs, pas de chant du cygne… Un choix assumé par Bernard MacMahon et Allison McGourty.


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Le documentaire définitif sur Led Zeppelin reste peut-être encore à produire. Mais en attendant, avec ses archives vertigineuses (parfois fournies par de vieux fans), les confessions intimes des intéressés et son gros son monumental sur des versions in extenso de « Dazed and Confused », « What Is and What Should Never Be » ou « Whole Lotta Love », Becoming Led Zeppelin peut sans mal revendiquer la couronne.

« Becoming Led Zeppelin », film documentaire de Bernard MacMahon et Allison McGourti. En salle.


Comment les auteurs de « Becoming Led Zeppelin » ont convaincu Jimmy Page de participer à leur film événement

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