le quitte ou double de Mélenchon publié par Le Point – Politique le
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Jean-Luc Mélenchon a des fourmis dans les jambes. Il serait même en surchauffe tant il a envie de presser le pas, de passer la surmultipliée sur un calendrier parlementaire qu’il juge lentissime, donc terriblement soporifique. Camarades, encore un effort, la Révolution est pour demain ! jure-t-il aux vacanciers.
Pour l’ancien sénateur socialiste, François Bayrou est un hypnotiseur, un joueur de bonneteau qui endort son public, et le pays, avec pour seul objectif de jouer la montre. Il faut donc profiter de cette rentrée qui sent le soufre, pour sortir de cette léthargie politique qui gagne les esprits, stratégie qui conviendrait parfaitement à Emmanuel Macron. Une forme de démobilisation générale, qu’on peut appeler aussi résignation.
Mélenchon veut donc mettre le feu aux poudres. Et tenter de reprendre la main qu’il a cru avoir après la réélection du président de la République, en 2022, quand le patron des Insoumis rêvait de prendre d’assaut l’Hôtel Matignon. Depuis, notre Lider Maximo, malgré quelques saillies intempestives et tonitruantes, vivote et traîne un spleen de révolutionnaire fatigué qui a raté le train de l’Histoire.
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Le Grand Soir tant espéré
Pourtant, cette fois, c’est sûr, il le sent : le vent est en train de tourner en sa faveur. Le scénario qu’il a concocté durant ses vacances, qu’il doit développer, dans quelques jours, lors des retrouvailles de ses partisans à Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme, est assez simple. Il faut réveiller dare-dare la France endormie, prendre la tête du mouvement spontané « Bloquons tout » prévu pour le 10 septembre, lequel pourrait bien provoquer le Grand Soir qu’il espère depuis tant d’années.
Si le pays est à feu et à sang, dans un remake de la séquence des Gilets jaunes, il appellera alors à une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, pourquoi attendre celle d’octobre sur le budget, et demandera le départ de Bayrou le youtubeur confidentiel, et pourquoi pas, en pochette-surprise, la démission du président de la République.
À LIRE AUSSI J’ai infiltré les groupes « Bloquons tout » et voici ce que j’ai découvertCette fois, il est prêt. Il va s’arrimer à ce mouvement acéphale, plus que gazeux, dont les revendications gloubi-boulga vont du référendum d’initiative populaire à la grève générale, en passant par la hausse des salaires et des retraites, mais aussi, pour certains, à un étrange appel au confinement volontaire. Traduction : Français, pour résister au diable Macron, restez chez vous, jouez les cocooneurs, gardez vos enfants à domicile, entraînez-les à l’école buissonnière. Une nostalgie inconsciente de la période Covid ?
D’autres partisans du 10 septembre proposent, a contrario, de prendre le pouvoir dans la rue, option plus conforme aux vœux de Mélenchon et de ses amis de LFI qui, dès aujourd’hui, appellent officiellement à souffler dans les voiles du mouvement « Bloquons tout ». Il suffira, dans les prochaines semaines, de dynamiser les réseaux sociaux, de secouer les troupes endormies d’Internet pour mettre les Insoumis à l’avant-garde de cette vague de colère populaire.
Quel sera le jeu de Marine Le Pen ?
Et si le dirigeant d’extrême gauche se trompait ? Si ce mouvement ressemblait, à quelques détails près, à celui des Gilets jaunes, que beaucoup jugeaient alors plutôt d’inspiration d’extrême droite. Si le vieux roublard de la politique, vrai connaisseur des mouvements sociaux, mettait le doigt dans un engrenage fatal ?
Si « Bloquons tout » était un slogan démobilisateur ? Faudra-t-il mettre à l’arrêt les hôpitaux, les écoles, les épiceries, les infirmières à domicile, les centrales nucléaires, la transition écologique, les ascenseurs, les Ehpad, etc. ? À l’époque des manifestations démarrées sur les ronds-points, Jean-Luc Mélenchon avait joué les sages. Il avait pris des gants pour ne pas s’acoquiner de trop près avec les turbulents et erratiques porte-paroles de ce mouvement.
À LIRE AUSSI Jérôme Fourquet décrypte « Nicolas qui paie » et « Bloquons tout » Cette fois, il fonce tête baissée. Pourquoi cet excès de précipitation ? Parce que, pour lui, le temps presse. Il est convaincu qu’il a une occasion unique de prendre d’assaut le Palais d’hiver, en l’occurrence l’Élysée, de provoquer une élection présidentielle anticipée, dans le chaos et la confusion, dans le plus pur style léniniste.
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Il a un petit détail à régler : l’attitude, dans l’Hémicycle, du frère ennemi, le Rassemblement national. Quel sera le jeu de Marine Le Pen dans un climat émeutier et prérévolutionnaire dont rêvent les initiateurs de « Bloquons tout » ? Sera-t-elle l’amie du désordre ?
Dans le cas contraire, Mélenchon risque de se retrouver bien seul à jouer les incendiaires, avec ses seuls affidés, pour voter le renvoi d’un Premier ministre coincé dans ses comptes d’apothicaire sur le budget, pourtant vitaux pour l’avenir de notre modèle social. Voter le chaos, et après ?
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